600 km d'autoroute et l'enfer du périph parisien
On a regardé la météo
la veille, des orages et même de la tempête sont annoncés sur
notre parcours.
Les autoroutes allemandes
sont toujours aussi dangereuses avec les bolides qui nous foncent
dessus sans arrêt avec un total mépris. Sans arrêt des travaux
. À l'occasion d'une zone
de travaux Marc prend à gauche et moi à droite pensant que les
voies se rejoignaient et je me retrouve sur une sortie menant à la
même autoroute mais en sens inverse, jamais vu un truc pareil.
Le temps de trouver le
moyen de reprendre la route dans le bon sens et nous sommes perdus.
Marc s'est arrêté à un parking mais je ne le vois pas et file pour
le rattraper
Mon gps fait des siennes
et je roule vers Liège que j'avais repéré la veille comme point de
passage. Une très longue zone de travaux et des centaines de
voitures au pas sur plusieurs km encore. Je suis les autres motards
qui roulent coté travaux ,devant la police qui laisse faire.
Au parking après
l'aéroport j'attends Marc qui ne tarde pas à arriver et on reprend
la route ensemble.
Deux fois il a plu sur
tout le parcours, à peine quelques km, on s'en sort bien. Un vent
par moment dans les plaines qui est un peu fort mais qui ne fait pas
baisser notre moyenne.
Il faut prendre de
l'essence, nous en profitons pour manger un plat typique belge, enfin
c'est ce que j'aurais voulu mais nous avons le choix entre un resto
chinois et un kebab. Va pour l'assiette de kebab et sa boisson à
8,50€ qui nous change des prix scandinaves.
Paris approche et sa
circulation épouvantable en ce vendredi après midi de départ en
vacances. Le périph parisien c'est l'enfer. De temps en temps je
roule entre les voitures sur la 3ème à 4ème file. Je laisse passer
des cohortes de deux-roues ,du scooter à la goldwing qui prennent
des risques incroyables à des vitesses qui font frémir. Avec mes
grosses valises et les 600 bornes qu'on vient de faire je ne me sens
pas trop de faire l'équilibriste . De temps en temps ,après le
passage d'une goldwing taxi je me risque un peu vite rattrapé par la
meute. Marc a pris le sillage des motos et a disparu, emporté par
son stress de la ville et son désir d'en sortir le plus vite
possible. Il aura beaucoup d'avance sur moi qui préfère limiter les
risques, je n'ai pas d'autre moyen de locomotion pour aller au boulot
ensuite.
Enfin à 18h ,au lieu de
16h30 dixit le gps j'arrive chez mes amis à Orsay ou nous passerons
une excellente soirée barbecue.
Demain le retour....bouh
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