mardi 3 juillet 2012

Vendredi 29 juin. De Dortmund à Paris

600 km d'autoroute et l'enfer du périph parisien



On a regardé la météo la veille, des orages et même de la tempête sont annoncés sur notre parcours.
Les autoroutes allemandes sont toujours aussi dangereuses avec les bolides qui nous foncent dessus sans arrêt avec un total mépris. Sans arrêt des travaux
. À l'occasion d'une zone de travaux Marc prend à gauche et moi à droite pensant que les voies se rejoignaient et je me retrouve sur une sortie menant à la même autoroute mais en sens inverse, jamais vu un truc pareil.
Le temps de trouver le moyen de reprendre la route dans le bon sens et nous sommes perdus. Marc s'est arrêté à un parking mais je ne le vois pas et file pour le rattraper
Mon gps fait des siennes et je roule vers Liège que j'avais repéré la veille comme point de passage. Une très longue zone de travaux et des centaines de voitures au pas sur plusieurs km encore. Je suis les autres motards qui roulent coté travaux ,devant la police qui laisse faire.
Au parking après l'aéroport j'attends Marc qui ne tarde pas à arriver et on reprend la route ensemble.
Deux fois il a plu sur tout le parcours, à peine quelques km, on s'en sort bien. Un vent par moment dans les plaines qui est un peu fort mais qui ne fait pas baisser notre moyenne.
Il faut prendre de l'essence, nous en profitons pour manger un plat typique belge, enfin c'est ce que j'aurais voulu mais nous avons le choix entre un resto chinois et un kebab. Va pour l'assiette de kebab et sa boisson à 8,50€ qui nous change des prix scandinaves.
Paris approche et sa circulation épouvantable en ce vendredi après midi de départ en vacances. Le périph parisien c'est l'enfer. De temps en temps je roule entre les voitures sur la 3ème à 4ème file. Je laisse passer des cohortes de deux-roues ,du scooter à la goldwing qui prennent des risques incroyables à des vitesses qui font frémir. Avec mes grosses valises et les 600 bornes qu'on vient de faire je ne me sens pas trop de faire l'équilibriste . De temps en temps ,après le passage d'une goldwing taxi je me risque un peu vite rattrapé par la meute. Marc a pris le sillage des motos et a disparu, emporté par son stress de la ville et son désir d'en sortir le plus vite possible. Il aura beaucoup d'avance sur moi qui préfère limiter les risques, je n'ai pas d'autre moyen de locomotion pour aller au boulot ensuite.
Enfin à 18h ,au lieu de 16h30 dixit le gps j'arrive chez mes amis à Orsay ou nous passerons une excellente soirée barbecue.


Demain le retour....bouh

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