mardi 26 juin 2012

Mardi 26 juin. de Stockholm a helsingborg

Le temps est plus clément qu'hier en regardant par  notre fenêtre anti-suicide;
On prend notre petit dèj dans la grande salle cuisine au sous-sol.
On traine un peu à l'idée de se taper 551 km d'autobeurk.
il est 10H30 quand on quitte l'hôtel et il se met à pleuvoir. La pluie nous accompagnera sur 450 km parfois assez fort. C'est une vraie 2*2 voies limitée à 110,120 des fois moins. On se fait doubler par des breaks Volvo,bm,audi,mercedes et  deux fois par une skoda mais je pense que c'était la même. Personne ne respecte les vitesses, pas de radar, pas de police malgré leurs nombreux parkings réservés pour les contrôles. Il n'y a pas d'aires de repos, il faut s'arrêter dans les stations-service.
On fait notre repas dans un resto face au lac. 10€ et on a le buffet à volonté, plat,boisson et café, le grand luxe. Je fais la razzia sur les poissons marinés, Marc sur les piments. Je ne pense pas que les poissons aient un effet particulier....
Quasiment au panneau des 99 km restants la pluie stoppe, le soleil revient mais hélas accompagné d'un fort vent de 3/4 avant droit qui nous arrache la tête en rafales. Doubler les camions devient du sport surtout qu'ils se suivent par cinq ou six avec très peu d'intervalles.
Notre hôtel ou plutôt motel est situé au dessus d'une station Statoil. La chambre est petite mais les draps sont fournis, ce n'est pas toujours le cas comme à Sundsvall ou il fallait les payer. Comme dans tous les hôtels et campings que nous avons faits en Scandinavie on trouve une cuisine salle à manger. Il n'y a qu'un  wc à l'étage et une douche deux places ?? séparés par un rideau. Ca fait une heure que j'attends pour prendre ma douche qu'une suédoise vienne se laver. C'est long :(



Demain : Copenhague et sa petite sirène :)

lundi 25 juin 2012

Lundi 25 juin - STOCKHOLM


Ce matin il ne pleut pas, il tombe des hallebardes :(
On fait la grasse mat du coup et on sort à midi quand le temps s’améliore.
On visite la vieille ville à 20 mn à pied de l’hôtel. Nous déambulons dans les petites rues bondées de touristes. Nous visitons les églises et la cathédrale.
On visite le palais royal et le trésor. On aurait dû commencer par là car il est 15H30 quand on y rentre et ça ferme à 17H. On n’aura pas le temps de tout voir, dommage car  il y avait encore le musée. à 17h pile on nous met dehors. Ils ne rigolent pas avec l’horaire les suédois « hurry up »
Un petit tour sur les quais, quelques achats et on rentre à l’hôtel à 20h. Plein les pattes après ces 8h de visite.

Demain 551 km d’autobeurk pour rallier Helsingborg…



dimanche 24 juin 2012

Dimanche 24 juin. De Sundsvall à Stockholm


Réveil sous le soleil, nous on ne s’en lasse pas :)
Visite de la « ville de pierre » avec sa belle église et son histoire racontée en bon français .
A 11h départ pour Stockhom par la voie rapide et ses justiciers de la route qui accélèrent pour vous empêcher de doubler quand ça passe à une voie. Je suis monté à pas loin de , ça ne se dit pas, pour ne pas être coincé entre la barrière et la voiture tout en criant à Marc d’accélérer à fond pour me laisser la place . Beaucoup de volvo, audi, bm et de voitures  puissantes. Peu de police, rien n’est respecté, c’est limite dangereux. La conduite est latine dans le mauvais sens.
Il fait beau, deux gouttes de pluie sur la journée. A chaque fois la pluie est tombée juste avant que l’on passe où lors de notre arrêt casse-croute
On arrive rapidement à l’hôtel, il est 16h15.
Le temps de faire une lessive et nous voilà partis à l’assaut de la ville.
On longe un quai et on se promène dans la rue piétonne principale du quartier marchand près de la gare ; Une friture, une bière. On assiste dans la rue à la fin du match Angleterre-Italie pour la coupe d’Europe. Le public est franchement pour les italiens qui gagnent dans la liesse générale.
Il est tard, au lit. Demain visite en bateau de la Venise du Nord avec toutes ses îles…



samedi 23 juin 2012

Samedi 23 Juin . De luléa à Sundsvall



Quand réveil rime avec soleil ça nous va bien. En plus le petit dèj est compris et copieux ; il y avait du poisson style rollmops et des cornichons aigre doux. Plus rien après mon passage.
On roule sur une voie rapide alternée , deux voies puis une , à 110km/h puis 90 , 70 puis 100 puis 110 et ainsi de suite pour permettre sa traversée par des piétons, charrettes, voitures, skieurs…
On voit très peu la mer.
Le sens civique des suédois n’est plus celui des norvégiens. Ils n’hésitent pas à dépasser allègrement les vitesses autorisées portable à la main. Ils nous doublent sans beaucoup de précautions n’importe où même si il ne reste que 50 mètres avant le passage à une voie. On en a vu faire la course entre eux et souvent avec nous, certains accélèrent quand on les double. Il faut dire qu’on ne voit pas de police, seulement des dizaines de radars qui ne prennent que par devant.
On fait une halte course dans une grande surface, raté c’est leur casto à eux, ya rien à manger chez biltema .
On remet ça dans un coop immense. On scrute la carte, ce serait bien de pique-niquer au bord de la mer. On est à Umea et on trace jusqu’à hornefors. En fait on ne peut accéder à la mer. De guerre lasse on mange à coté d’une belle église. Marc a sorti le nono car il y a quantité de bêtes qui volent. J’ai rien mis et ne suis pas piqué.20° on enlève les doublures :)
On reprend la route rapide, lente, rapide et on double quantité de voitures , motos, caravane, camping car….
Enfin on arrive à l’hôtel après avoir bien galéré avec le gps qui à un moment nous indique de prendre en face mais il n’y a pas de route, seulement droite ou gauche. Comme on a le même garmin avec Marc on n’est pas plus avancés. Fourbus donc on est sur le parking. Un mot sur la porte nous donne un numéro à appeler. Au bout de dix appels infructueux avec mon forfait free Marc essaye avec son forfait de la banque postale sfr et ça marche du premier coup. Avec free je dormais dehors grrrrr.
Une super grande blonde nous accueille et nous file d’office des draps en location facturés bien sur 12€, ce qui fait quand même passer la nuit de 43 à 55€. La chambre est minuscule, un wc au bout du couloir et un seul évier. Je garde le meilleur pour la fin, les douches sont par deux sans rideau. Elle la prend quand sa douche la belle blonde ???
On regarde la France se faire étriller puis dodo. Demain matin, pas eu le courage ce soir avec 530 km dans les pattes, on ira voir la « ville de pierre » de Sundsvall.
Pas beaucoup de photos, la voie rapide ce n’est pas terrible à montrer.


vendredi 22 juin 2012

Vendredi 22 Juin. De Muonio à Luléa en Suède


Réveil sous le soleil c’est bon signe. Les moustiques nous aident pour le chargement des motos, il est plus rapide que d’habitude. On avait décidé de partir de bonne heure mais la fatigue et une bonne literie défoncée en ont décidé autrement. Il est donc 9h25 quand nous levons l’ancre. Enfin 10h25 à l’heure finlandaise qui ne sont pas à la même heure que la France et la Scandinavie.
Il fait bien plus chaud que la veille, c’est agréable. La route est sympa entourée d’arbres et de lacs, c’est reposant. On peut rouler à 100 km/, c’est assez rectiligne. Je mets le régulateur, le dos calé sur mes sacs à la façon biker et je regarde défiler le paysage.
On est à la recherche d’un autocollant avec le drapeau de la Finlande et on guette les magasins de souvenirs. En voilà un, raté ,ce sont des articles en bois et des bijoux. Le nom du magasin est bien compliqué à prononcer. Un petit café. On admire cette belle voiture moscovite restaurée qui a 55 ans. Tout fier le proprio met le moteur en… ben non elle ne démarre pas, la batterie est trop faiblarde. Pas grave elle est belle quand même quand elle ne parle pas :)
On profite de l’arrêt pour échanger nos bécanes. Marc est content du confort de la position de conduite. Moi je suis penché en avant comme un jockey avec les jambes repliées et les genoux très hauts, c’est sur je vais pondre un œuf . Je ne ferais pas une journée comme ça avec mon dos. En plus les pontets ont été rehaussés, donc d’origine on doit être encore plus couché. Le moteur est plus intéressant et même surprenant, une vraie fusée.
Mais que vois-je ? Plusieurs rennes sur le bord de la route. Le petit groupe s’enfuit mais un grand mâle reste, curieux de voir des motards français. (il en a marre de voir des gs adventure noires avec des grands teutons dessus habillés en noir). Le temps de prendre quelques photos sans trop s’approcher par peur de l’envoyer sur la route comme c’est arrivé après Alta ou j’avais dû arrêter la circulation) et on reprend la route.
L’essence est moins chère mais ils ne proposent que cette daube de 95E10 ou du 98E5. Dans le doute on prend du 98 à 1€69 le litre.
Au restau on déguste du renne par curiosité. C’est assez bon et son gout n’est pas classable parmi les viandes que je connais et moins fort que du gibier. Salade , plat, boisson, café et dessert pour 17€ , enfin des prix abordables.
On passe en Suisse, les panneaux et les paysages se ressemblent. De grandes portions de routes en travaux sont défoncées et recouvertes de gravillons mais pas limitées en vitesse, cela nous parait inconcevable en France car vraiment dangereux. La route traverse une zone délimitée par la carte Michelin comme interdite aux étrangers. On se posait la question hier en regardant le trajet mais nous n’avons pas vu de panneaux ou avertissements, bizarre.
Aujourd’hui il a fait 16°et nous avons eu chaud, 13° de plus que la veille.
On arrive à l’hôtel à 16h10, suffisamment tôt pour aller visiter Gammelstad, village paroissial inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Toutes les maisons ou presque sont rouges et les rues partent toutes  de l’église centrale que nous visitons. un mariage vient d’y avoir lieu. La belle mariée est blonde comme son mari. Il est 18 heures, les gens sont tous en train de manger. Les barbecues sont allumés partout mais hélas personne ne nous invite.
Ce soir saumon et farfalles dans la cuisine de l’hôtel. Un tour au bord de la mer Baltique pour la digestion et au lit car demain 530 km nous attendent avec 19° prévus.

Ps de Marc : les 1400 Gtr c'est pas fait pour les tafioles 



jeudi 21 juin 2012

jeudi 21 juin. de Russenes à Muonio en Finlande


Il pleut toute la nuit. Le réveil est morose. On part à 9h 30 sous l’ondée bien fraiche.
La température ne fait que descendre et tombe à 3 petits degrés mais avec la pluie et un vent latéral très fort nous finissons par être frigorifiés. On décide de s’arrêter dans une station-service à Karasjok. Problème le gps garmin  nous en indique une mais à l’emplacement donné il n’y a rien. La prochaine est à 90 km et j’ai déjà 285 km de faits depuis mon dernier plein en sachant que d’habitude je suis en réserve à 300 environ et qu’il me reste 5 l de réserve… Par chance la veille nous avons roulé cool. Je mets la conso instantanée pour rouler sous les 4l et on roule à une vitesse qui nous vaudrait les félicitations de la maréchaussée. Je scrute le compteur qui défile en luttant contre les rafales de vent et la pluie qui rentre dans mon casque. J’ai beaucoup de buée et roule avec la visière légèrement ouverte, le vent est glacial. On finit par rajouter des couches de vêtements (7 en tout pour chacun) et double chaussettes et double sous-pantalon. Marc a un avantage certain avec sa selle chauffante. Si j’avais su, je l’aurais fait mettre en faisant refaire la mienne. Ainsi équipés on ressemble à des bonhommes Michelin . On prend notre mal en patience sur de longues lignes droites autorisées à 90km/h . Des bikers suisses qui nous avaient dépassés alors que nous roulions à l’économie sont en train de siphonner un réservoir car un d’eux est en rade à un km de la station. Notre stratégie a été plus efficace car ma réserve s’est enclenchée à 350 km et j’avais de quoi arriver sans problème au ravitaillement.
Une salade complète à  8€50 pour moi, un menu hamburger hors de prix et deux cafés et nous voilà réchauffés, rassasiés et prêts à reprendre la route des bikers suisses avec qui nous avons pu discuter en anglais. Pas de rétros, pas de bulle, les bras en l’air, un réservoir de 14L, pas de casque intégral et des étapes de 10 à 12 heures de route par jour, le cap nord aller-retour en 14 jours, bravo les gars, rentrez bien.
A peine rentrés en Finlande le décor change et les abords sont remplacés par des arbres plus grands et des lacs. La température remonte et le ciel se découvre. Il ne pleut plus. Le vent est toujours là mais coupé par les arbres et le plus souvent dans le dos.
Un petit tour de ravitaillement bière et denrées et nous arrivons au Holiday center Loma–Olos de Muonio. Notre hytte nous parait immense avec sa cuisine salle à manger séparée, sa douche et wc, son coin nuit et tv , le tout pour 45€. L’inconvénient c’est les moustiques affamés qui nous guettent par la fenêtre. Marc a son anti-moustique « nono » de la Guadeloupe et les moustiques dégoutés par l’odeur ont définitivement quittés la Finlande.
Demain on va à Lulea, village paroissial classé au patrimoine historique de l’Unesco




mercredi 20 juin 2012

Mercredi 20 juin. De Honningsvag à Russenes


Un rapide regard par la fenêtre en nous levant nous fait comprendre que le temps ne s’est pas amélioré depuis la veille. Au contraire le vent s’est renforcé et les sommets proches sont déjà dans le brouillard. Il fait 4°. On va faire un tour en moto à Nordvagen, une ville au bout du monde sans trace de vie dans les rues. A honningsvag ont débarqué des flots de touristes venus des immenses bateaux de croisière. Plusieurs nous interpellent tour à tour, intrigués par ma caméra sur mon casque, mon micro devant la bouche et nos motos pleines de poussière. On en est à 5900 km parcourus.
Un jeune motard de l’île Maurice bosse sur un de ces bateaux et est parti pour un petit tour d’Europe. Il nous montre les photos de sa moto et de son groupe  d’amis motards. Un motard français arrive derrière nous, on engage la conversation. Il est venu de Lyon avec trois amis. On lui donne nos deux places qui sont valables deux jours pour l’accès au cap Nord. Une économie de 40pour eux.
Un vendeur de souvenirs vend des peaux de renne et des articles en provenant. Ça me met mal à l’aise,  je n’aime pas trop ce genre de commerce morbide. Je ne vois pas bien l’utilité et la peau devant la cheminée me parait un tantinet suranné.
Le vendeur de crabe royal fait recette avec tous ses touristes. On se prend chacun une part de 200 gr à 99 kr soit 14e. ça valait le coup c’est excellent et ils sont pêchés dans le secteur. Ce sont les russes qui les ont introduits pour le plus grand malheur des pêcheurs norvégiens car ces crabes de deux mètres de diamètre déchirent leurs filets.  Bien sur les norvégiens se sont adaptés et en font le commerce maintenant à prix d’or.
On a que 128 km à faire pour aller à notre prochain hébergement, alors on prend notre temps en multipliant les arrêts photo et en roulant pépère pour observer le paysage et les rennes quasi indifférents. Ils  sont certainement plusieurs milliers car on en voit partout.
Le temps est bien plus frais qu’hier et le soleil a disparu. Beaucoup d’humidité dans l’air mais pas de pluie. Mes chaussettes de tennis sont un peu justes pour résister aux 5 à 6°, le ressenti surtout en roulant étant bien plus bas. On est contents d’arriver de bonne heure au camping pour se mettre au chaud bien heureux de ne pas dormir sous la tente. La plupart des cyclistes viennent de France, hollande, Allemagne et tous dorment ainsi. Certains en tandem, d’autres tirent des remorques, quelques-uns dans des vélos allongés. On voit de tout et je leur tire mon chapeau.
Chauffage à fond dans notre hytte minuscule de l’extérieur mais bien agencé à l’intérieur avec son côté cosy. Les douches sont à 10 kr (1€42) les 5 mn et le wifi est payant.
Pour l’instant nous n’avons pas eu beaucoup de moustiques et ici il fait trop froid.
Demain longue journée de 430 km qui nous amènera en Finlande pour dormir.